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TRACTATUS | CARÂCARA
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TRACTATUS

Cet ensemble de textes théoriques - en soi une collection sur les espaces imaginaires - a pour principe de tenter de "spatialiser" des phénomènes qualitatifs divers. Nous pensons rendre ainsi hommage à ces penseurs épistémologues que furent G. Bachelard ou G. Durand mais surtout au philosophe et mathématicien R. Thom. La collection s'ouvre aussi à tout comparatisme contrôlé. 

René Thom

Sur la théorie des catastrophes. par G. Vincent

L'étude topologique de l'espace est une source d'intelligibilité; lors du passage pour un objet matériel ou immatériel d'une forme dans une autre, on pose l'existence d'un espace abstrait ( les sept catastrophes) qui sert à expliquer sa transformation.

Etude de la fortune de la Navigation de saint Brendan, chez les hagiographes médiévaux (reflet de la culture médiévale), les géographes et historiens (découverte de l'Amérique), les érudits modernes (rapports paganisme-christianisme).

Version simplifiée d'une thèse d'Etat : étude comparative de la représentation de l'espace dans des navigations imaginaires de type odysséen ou brendanien. Trois paramètres s'imposent : l'errance, l'a-politisme (éloignement des contraintes sociales), l'insuffisance logico-imaginative.La théorie des catastrophes fournit alors un outil d'analyse performant. On découvrira le concept d'"acméité" qui ouvre sur les moyens que nous utilisons pour inventer (ars inveniendi) et qui voudrait qu'aux facultés rationnelles et imaginatives, s'ajoute une troisième faculté plus inventive dont l'existence est prouvée par des figures archétypales différentes de celles de la raison et de l'Imagination.

Troisième partie in extenso de la thèse d'Etat consacrée à un parcours de la littérature irlandaise pour en expliquer le dynamisme. La culture irlandaise a eu à "passer" d'un stade à un autre par trois fois (du paganisme au christianisme, du gaélique à l'anglais, de l'anglais à l'indépendance). Il est juste de se mettre en quête des traces que de telles modifications laissent dans la créativité. L'emploi de la théorie des catastrophes s'y révèle utile et permet de rendre intelligible tout phénomène du type où une culture est obligée pour ne pas disparaître de "sauter" dans une autre.

Cahiers

par G. Vincent

Modélisation (première version très logicienne) de différents faits littéraire: le cahier bleu-gris (de 1.1.1 à 8.2.2) consacré à la création et à l'évaluation d'une oeuvre littéraire (le champ littéraire détermine nos façons de juger) ; le cahier vert-bleu (de 1.1.1 à 2.8.11) plus orienté vers les modes d'historisation de la Littérature et vers ses constituants (prégnances et saillances) ; le cahier bleu-vert (de 3.1.1 à 3.4.4) s'intéressant à la construction interne d'équilibres dans l'oeuvre ; le cahier bleu s'achevant sur l'idée d'une topologie littéraire possible avec cartographie.

Seconde version remaniée (succédant à une première version éditée), qui réintroduit de la géométrie pour rendre compte des phénomènes et s'inscrit dans un cadre discursif et problématisé. Construction d'une intelligibilité du domaine littéraire sur de nouvelles articulations conceptuelle: recensement des "constituants" de la Littérature, formules régulatrices d'une oeuvre, art de la déformation ou moyen d'articuler le réel, etc.

Cours consacré à la Littérature du XXème siècles dans le cadre des concours de culture générale. Une articulation conceptuelle ou problématique englobante domine de longues périodes de la créativité littéraire. Celle du XXème siècle se nomme "énigmaticité". On en dira l'origine et les conséquences : comment les auteurs ont peuplé cet espace délimité par la problématique en cause. On suppose enfin la fin de cette problématique et son remplacement

Genre : rétrospective sur une collaboration de plus de trente ans avec G. Schaufelberger. Il nous a été demandé par une chaîne de télévision sur internet (buddhachannel) de présenter notre travail de traduction; cette chaîne n'a pas, ensuite, donné suite mais le texte était composé et ous a permis de retrouver quelques étapes importantes de nos années de travail.

La problématique de ces deux livres est de construire un continuum entre les désirs émis et les données amassées, instances en droit de donner des configurations très particulières aptes à former un substrat de réalité. Or définir la réalité avant tout comme un phénomène propagatif, comme un processus invasif régulé et différencié à l'infini, conduit à édifier une théorie des conséquences, ni causaliste ni finaliste. C'est vers un déterminisme ouvert, dispersif que nous devons nous tourner.La réalité n'est pas tant matérielle qu'une suite d'extensions complexes par les antériorités et recoupements qu'elle occasionne pour le moindre fait. La métaphysique, si elle s'empare de ces lieux d'extension agissant dont elle saurait dire le nombre et la nature, si elle expose où et comment s'introduit le prolongement avec ses effets incontrôlés, redevient alors une compréhension du monde.

Cet article basé sur une lecture du Banquet de Platon analyse la notion de Désir et rapproche le mythe Platonicien de la pensée orientale. Le "manque" se rapproche des expériences du vide du Taoisme.

Cet article se veut ni historique ni descriptif mais opte pour définir comment se construit l'espace d'une utopie (méthode dite de spatialisation des faits littéraires). Il intéresse pour la correspondance établie entre un espace réduit au point et un langage réduit à des déterminants

Cet article analyse l'histoire d'Oedipe tant à Thèbes où le devin Tirésias (aveugle) tente de l'amener à la lumière sur lui même qu'à Colone où, aveugle à son tour, exilé, Oedipe trouve avec l'aide d'Apollon sa libération. Etapes d'une vie qui sont rapportés aux chakras du tantrisme indien, à la Kabbale, à la psychanalyse. Le devin est l'homme qui sait, il atteint l'âjnâ, le commandement ou maîtrise de soi : ne plus voir c'est ne plus être la proie de ses pulsions (scopiques, anales, infantiles, etc.). On pourra consulter aussi cet article sur le site du docteur Auriol : http://auriol.free.fr.

Genre : mythologie et psychisme. Il s'agit d'une seconde version plus développée et approfondie de cette remarquable étude (année 2003). Tirésias est le devin aveugle de Thèbes, celui qui pousse Oedipe à entreprendre sa quête de la vérité. L'auteur y décrit ses pouvoirs de divination en fonction de ce que l'on sait de la mantique ancienne. Puis en  rapprochant  son savoir des pouvoirs des yogi en Inde, elle établit une correspondance entre les définitions indiennes du psychisme, les étapes que narre la pièce de Sophocle (Oedipe à Colonne), et les stades de la construction de la personnalité selon la psychannalyse. On pourra consulter aussi cet article sur le site du docteur Auriol : http://auriol.free.fr.

Genre : Article proposant une lecture, au carrefour de la psychanalyse et des concepts indienns des chakras, du mythe d'Oedipe saisi dans la dernière partie de sa vie. la pulsion scopique l'a mené au stade de la connaissance mais il lui reste à trouver une place, à retrouver une unité, à retrouver l'usage d'un corps (pulsion tactile), d'un langage, d'un contact avec les dieux. Autant dire que c'est beaucoup pour cet homme éprouvé. L'analyse de Fr. Joffrin relève dans la tragédie grecque de Sophocle Oedipe à Colonos, des étapes que la théorie indienne des chakras peut prendre en compte. Ce comparatisme est fécond et restitue au texte beaucoup d'intérêt. On pourra consulter aussi cet article sur le site du docteur Auriol : http://auriol.free.fr.

L'itinéraire d'Eros

par Fr. Joffrin (docteur psychiatre)

Suivons l’itinéraire d’Eros, lequel symbolise le désir qui permet « d’aller vers » et d’entrer dans le monde de l’échange et de l’amour selon les degrés propres de la conscience : Eros eut pour partenaire Psyché, métaphore de l’âme. Dans cet article, Fr. Joffrin détaille les étapes du mouvement psychique qu'anime Eros, en se fondant sur les termes hérités de la tradition platonicienne (Phèdre, Timée, Banquet) et sanscrite (yoga).

Tout part de l'hypothèse suivante : "le seul interlocuteur que nous pourrons avoir sera quelque dieu". Proposition dont on ne cherche pas à fonder la validité mais plutôt à vérifier la fécondité. Or tout entretien de ce type génère des altérations qui sont autant de modes d'individuation lisibles : eccéités en somme repérées grâce à cet échange.

Le résiduel et le relictuel pour appréhender l'Histoire en Inde

(prasâda - saut d'un plan à l'autre /shesha - réduction et périodicité - )

par G. Vincent

Journée de l'Association de Recherche sur l'Inde (Université d'Aix, samedi 15 mai 2004)- Deux termes en sanscrit se partagent la notion de " reste " : prasâda et shesha. Le premier -prasâda -renvoie à un changement de nature (saut qualitatif), le second -shesha - à une réduction à de l'infini. Ces deux aspects du " reste " ne s'excluent pas mais aboutissent à construire la singularité d'un événement selon une méthode différente de celle de l'historien occidental. Cela ne peut donc signifier que l'Inde n'a pas de conception historienne. Le " reste" désigne un processus de séparation et de construction très particulier qui hante la culture indienne ; les faits sont " rabattus " sur ce plan, et non sur un plan spatio-temporel. Il faut seulement différencier le "reste" du "résultat" : en somme deux logiques de l'événement.

Pour différencier trois types de religion (totémisme, polythéisme, monothéisme), l'auteur analyse leur construction de l'espace. Le monothéisme y apparaît comme le produit de l'espace totémique et de celui polythéiste. Ce produit correspond moins à effectuer un tableau de la réalité (les événements y laissent pour traces que des impacts qui forment un ensemble de sections frontales) qu'une perception d'un cheminement (retrouver le trajet d'arrivée des événements par une position oblique). La divinité n'est point pour autant source de ces arrivées (point de fuite de la perspective), elle est seule capable de voir tous les trajets en même temps, elle n'est pas de l'autre côté du monde mais de ce côté-ci, nous aidant à voir, nous propulsant sur ces chemins ouverts, sans doute nous accompagnant. tant par la méthode que par les résultats, l'analyse est surprenante.

Analyse de ce texte si fameux des Filles du Feu de Gérard de Nerval selon une méthode toute "spatiale". L'incessant glissement d'un lieu à un autre, d'une évocation à une autre, y est lu comme une tentative d'initiation qui échoue. Le narrateur - nouvel Orphée - ne réussit pas à voir les efforts de la Beauté à s'incarner (cela est symbolisé par Sylvie) et se réfugie dans l'illusion de l'au-delà. Seule son écriture capte ce pouvoir de la Beauté à hanter les mots et à transfigurer le quotidien.

Conférence donnée à Bitche au Congrès de la Fédération française de Hatha yoga - 25-07-06. L'Anugîtâ se présente comme la suite de la Bhagavatgîtâ, et s'inserre dans le Livre XIV du Mahâbhârata. Ce texte spéculatif n'a pas connu le succès de la Bhagavatgîtâ en dépit de notions  en partie empruntées aux systèmes philosophiques du yoga et du sâmkhya mais selon une optique originale qu'une traduction (la première en langue française) met en évidence.

Une version en langue anglaise est disponible. Traduction G.Schaufelberger.
Anugîtâ, an exposé on sâkhya and yoga doctrines in the Mahâbhârata

Genre : conférence publique. Il s'agit d'une archéologie du yoga en prenant appui sur des textes du Mahâbhârata. Le yoga y est dit "fabriquer l'âtman" ! Dans trois récits épiques, au moins, on substitue au sacrifice humain ou de vaches des objets symboliques, ou au sacrifice d'animaux, on met en remplacement le don de soi, la prière et le jeûne ascétique. l'âtman est une image subsitutive pacifiée du monde, issue du travail de l'ascète pour purifier et pacifier le chaos du monde (souffles et désordres des pensées et des passions). Il est conclu alors : "le yogin remplace le monde par un artefact qui ne ressemble pas à ce qu'il remplace ; il anticipe donc un état du monde qui ressemblera à l'âtman. Une paix obtenue en soi qui pourrait être celle du monde."

Genre : cours de licence pour étudiants de Droit. IL s'agit de littérature contemporaine à l'exclusion de la littérature française. On y présente quatre lieux conceptuels : "Vienne, capitale de la Mittel Europa", lieu de la modernité au XXème s. ; "Babels et minotaures" inclut une représentation labyrinthique du monde (Borgès, Eco, Nabokov, Elytis) ; "Les Maisons de Janus" insistent sur l'usage de la complexité relationnelle au sein des mythes (Joyce, Lovecraft, Kadaré) ; enfin "Les Chroniqueurs des sphères" (notion reprise à Sloterdijck) Woolf, Kerouac, Garcia Marquèz sont abordés.

Flaubert, Voyage en Orient

par Fr.  Guichard

Genre : Conférence donnée dans le cadre dun programme de lettres en classes préparatoires.Où il est discuté de la façon de voir propre à Flaubert par rapport à celle très conformiste de son compagnon photographe Maxime Ducamp , de la naissance de ce genre et de cette mode qu'est "le voyage en Orient" et des processus internes afférents à ce périple qui renforcent et murissent la future créativité de Flaubert.

Genre : Synthèse. Sur les mythes, bien des idées fausses circulent et ont circulé; certains voulant les rationnaliser, les symboliser, les historiciser, les localiser, alors que seules des méthodes comparatives ont pu, à notre époque, non pas leur donner un seul sens mais au moins les explorer. Le chercheur fait donc l'effort, grâce à une vaste culture mythique et épique, de donner à son lecteur des éléments fondamentaux pour approcher ces textes anciens et complexes. Les questions sont : qui a écrit ces mythes, à partir de quoi, quand ont-ils été rédigés, dans quels buts, sont-ils le produit dhistoires locales, etc. ? Ce sont des questions que l'on n'ose parfois poser parce que l'on se heurte vite à  des inconnues mais la prudence n'empêche pas d'envisager des hypothèses et cela nous rappelle que savoir que l'on ne sait pas, selon la formule socratique, est signe d'une vigilance intellectuelle louable dont ces deux textes sont le gage.

Genre : mythologie comparée. Le rayâsuyâ est un sacrifice royal indien qui consacre le roi dans ses fonctions ; il s'accompagne d'un rituel en trois phases  : jeûne et silence du futur roi ou fuite   (mort symbolique);  combat symbolique et obscénités du peuple, bain et onction, sacrifice humain (résurrection du roi); acclamation et couronnement, remise de chaussures, trône, départ pour faire le tour du royaume. Ces rituels s'observent dans l'aire indo-européenne et aux îles Fidji. Il semble très répandu. Cette étude repère le même rituel dans la Bible dans le cas de l'histoire deDavid détrôné par son fils Absalom (Samuel, 2, 13-20) ; David s'enfuit, engage un combat, Absalom s'enfuit sur un mulet, heurte sa tête à un arbre et y reste suspendu, est tué de trois javelots, David pleure son fils, s'oblige à féliciter son armée, rentre à Jérusalem... Le récit cache un arrière plan mythique, par exemple de mort et de résurrection du roi, de fuite simulée,  de sacrifice humain, de chevelure solaire... Il faut poser que des contacts avec des peuplades indo-européennes (philistins, hittites, Mitani) ont pu donner ce cadre mythique au monde biblique. 

Genre : Conférence. Une traduction et édition  récente des Adages a paru aux Belles Lettres  sous la conduite de J.-C. Saladin. Mme Fr. Guichard a participé à ce travail collectif (adages 3101-3120). C'est l'occasion de rappeler l'importance intellectuelle de cet humaniste du XVIème siècle, contemporain et ami de Th More, de Rabelais, en relation avec  Luther et des souverains de l'époque. La première publication (1500) comporte 820 adages (pensées prises à des auteurs de l'Antiquité), la dernière 4151. Le livre connut un véritable succès : c'est un enchiridion ou manuel du parfait humaniste. Mais l'humanisme souffrit des attaques conjointes des catholiques et des protestants (Luther voulait 'écraser la punaise' Erasme), on brûla ce livre, on l'interdit et il fallut l'intervention des jésuites auprès du pape pour qu'il retrouvât son usage dans l'enseignement. La conférence rappelle tous ces faits et donne des exemples de la subtilité contenue dans ces adages. 

Des Substitutions

par G. Vincent

Extraits tirés d'un ouvrage intitulé Des Substitutions comme principe de la pensée, Etude de récits mythiques grecs et sanscrits.
A partir de mythes grecs (comme celui d'Admète se faisant remplacer dans la mort par son épouse Alceste, ou celui de Naciketas, envoyé chez le dieu des morts par un père en colère, et y revenant avec le droit de remplacer toute victime par une figurine), l'analyse en tire une réflexion sur ce que nous devons à la substitution alors que nous ne cessons de l'employer, sans même se rendre compte des perturbations fécondes qu'elle apporte. Le théâtre, le calcul, la démocratie, les périphrases, la peinture lui sont redevables : chaque fois quelque actant en ramplace un autre. La substitution est donc antérieure à la  comparaison  et à la métaphore. La mythologie comparée peut se développer sur ce nouveau paradigme et devenir "substituiste".

Modélisation (première version très logicienne) de différents faits littéraire: le cahier bleu-gris (de 1.1.1 à 8.2.2) consacré à la création et à l'évaluation d'une oeuvre littéraire (le champ littéraire détermine nos façons de juger) ; le cahier vert-bleu (de 1.1.1 à 2.8.11) plus orienté vers les modes d'historisation de la Littérature et vers ses constituants (prégnances et saillances) ; le cahier bleu-vert (de 3.1.1 à 3.4.4) s'intéressant à la construction interne d'équilibres dans l'oeuvre ; le cahier bleu s'achevant sur l'idée d'une topologie littéraire possible avec cartographie.

Genre : mythologie comparée. Deux épisodes, l'un mésopotamien (très ancien, lacunaire, de langue hourrite) et l'autre inclus dans l'épopée sanscrite du Mahâbhârata (Livre III : L'incendie de la forêt Khandava), se répondent. Dans le premier, un dieu tente de retrouver sa suprématie en engendrant une montagne (un dieu) qui ne cesse de croître ; dans le second, un dieu affronte son fils dans une forêt en tentant de l'assommer par une pluie de pierres. Mais le rapprochement ne s'en tient pas à cette situation générale, il se fonde sur bien d'autres aspects que l'auteur dégage avec beaucoup de soin et de pertinence. Quand les mythes dialoguent entre eux...

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