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Rubrique Epos

K. V. Abhyankar

Date et époque de la guerre du Mahâbhârata : une nouvelle approche basée sur des considérations astronomiques

( « The Date and Time of the Bhârata War », ABORI, XXV, 116-13, 1944 - trad. G. Schaufelberger)
"1. Méthode suivie pour fixer la date. 2. Évidence interne. 3. Considérations astronomiques. 4. Événement marquants et leurs dates. 5. Ambassade de Krishna. 6. Échec de la mission de Krishna 7. Examen des dates du pèlerinage de Balarâma. 8. Mention indirecte de ces dates. 9. Opinions contradictoires. 10. Examen de la date du retrait de Bhîshma. 11. Points d’accord. 12. Point de la vue de la Bhâratasâvitrî. 13. Opinion d’Arjunamîshra. 14. Opinion de J. S. Karandikar. 15. Hypothèse fondée et explication cohérente. 16. Explication des différentes opinions. 17. Explication des passages obscurs. 18. Conflit entre le Mahâbhârata et des passages de la Bhâratasâvitrî. 19. Critique des observations d’Arjunamîshra. 20. Critique des opinions de Nâlakantha. 21. Critique des opinions de J. S. Karandikar. 22. Dates de l’ambassade de Krishna et quinzaine de treize jours. 23. Dates du combat et de la victoire finale ; origine d’Abhijit. 24. Date de l’équinoxe d’hiver et de la mort de Bhîshma. 25. Occurrence d’un mois intercalaire avant la guerre. 26. Critique de l’opinion de J. S. Karandikar. 27. Âge de la guerre du Mahâbhârata."
NdE : la question débattue dans cet article est très complexe (l'épopée ne donne qu'une douzaine d'indications, certaines contradictoires ; la précession des équinoxes a modifié la position des astres, etc.). Si la guerre a eu lieu, il faut la placer vers 3000 avant J-C (date privilégiée par l'auteur parce qu'elle correspond à la conception indienne des Ages) ou vers 1600 avant J-C (qui correspond mieux à nos relevés archéologiques et à la pénétration des indo-européens de la vallée de l'Indus à celle du Gange). Maintenant, si la guerre est un souvenir mythique, la placer avant 1600 avant J-C est tout à fait plausible (reste commun de la tradition indo-européenne, avant les séparations successives de ces peuples).

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Rubrique Tractatus


Dominique Navarre

Tristan ou Nala, et la femme fidèle

Genre : mythologie comparée.  Comparaison entre deux récits pour leur redonner cette arrière plan mythique souvent négligée. 
"Les deux récits de Tristan et Yseult et de Nala et Damayantî sont considérés le plus souvent comme des romans et des romans d'amour. Celui de Tristan apparaît comme un roman d'amour courtois comme beaucoup d'auteurs du Moyen Âge nous en ont transmis, notamment, Chrétien de Troyes, parmi les plus connus, mais pourtant ces romans sont le plus souvent des mises par écrit de récits mythologiques qui subsistaient encore dans les pays francs, devenus français, sous une forme qui ne pouvait pas demeurer mythologique à cause de la christianisation. Le roman de Nala et Damayantî a été découvert bien plus tard par l'Occident et ce récit qui appartient au Mahâbhârata a aussi été considéré comme un petit roman d'amour inséré dans cette vaste épopée. Or ni l'un ni l'autre ne sont à vrai dire des romans et encore moins des romans d'amour. Le premier a été la mise par écrit, de façon romancée certes, de vieux mythes, qui subsistaient dans les pays francs, devenus français, mais qui ne pouvaient plus être présentés comme mythes. Nous avons tendance à rapporter ces mythes aux mythes gallois mais Chrétien de Troyes n'est pas allé chercher les mythes gallois, il devait plutôt connaître les mythes gaulois qui se racontaient encore au cours de veillées ou autrement."




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